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L'information auto entreprise et micro entrepreneur
Avez-vous déjà entendu parler des auto-entrepreneurs ? Certainement ! Mais il se peut que votre avis sur cette activité soit légèrement influencé... Il existe en effet des dizaines de clichés entourant la sphère micro-entrepreneuriale !
La micro-entreprise monte en flèche : les auto-entrepreneurs représentaient 65% des créations d'entreprise pour l'année 2020. Le statut n'a cessé d'évoluer, tout comme les outils, les idées et les lois encadrant ce mode de travail. Devenir auto-entrepreneur est maintenant accessible et peut être cumulé avec d'autres activités. Mais si vous en doutez encore, laissez-nous vous convaincre : on fait le point à travers un listing d'aprioris bien connus, et on vous dévoile l'envers du décor.
Il est sage d'écouter les conseils que l'on vous donne... mais laissez le pessimisme de côté ! Laissez parler votre curiosité et votre motivation ! Toute entreprise (on parle d'entreprendre un projet, une action, une activité) comporte des risques, et comme le veut le dicton : "qui ne tente rien, n'a rien" !
La micro-entreprise reste un des moyens les plus sûrs pour tester un business ou concrétiser un projet : ce statut bénéficie d'une fiscalité avantageuse et d'une gestion administrative beaucoup plus épurée qu'une entreprise classique. Sans compter les aides dont vous pouvez bénéficier au lancement de votre activité !
Vous pouvez procéder aux démarches seul(e) ou faire appel à des professionnels qui vous accompagneront dans ces procédures : efficacité, rapidité et simplicité sont les maîtres mots de l'obtention du statut d'auto-entrepreneur.
L'essentiel est avant tout de bien définir vos besoins et vos perspectives d'évolutions, afin de pouvoir choisir dans un second temps le statut qui vous conviendra le mieux. Pour vous aider à approfondir vos connaissances sur l'environnement de création d'une micro entreprise, voici une formation claire et accessible par impots.gouv.fr !
On entend souvent que l'âge moyen d'un(e) auto-entrepreneur se situe entre 35 et 40 ans. Cela ne veut pas dire qu'il est trop tôt ou trop tard pour entreprendre en dehors de cette tranche d'âge ! Lorsqu'on est passionné et qu'on croit en son projet, il n'y a jamais de "mauvais moment" pour entreprendre : étudiant(e), salarié(e), retraité(e), lancez-vous !
Vous n'êtes pas seul(e) ! Des milliers d'auto-entrepreneurs se lancent chaque année, avec les mêmes incertitudes et les mêmes expérimentations que vous. Parlez de votre projet, participez à des événements, rejoignez des co-workings ! Il existe également de nombreuses structures d'accompagnement pour vous aider : que ce soit pour la création légale de votre micro-entreprise ou pour du conseil sur la gestion de cette dernière.
Vous aussi, vous avez déjà entendu des phrases comme "les auto-entrepreneurs, c'est que des petits projets " ou encore "les auto-entrepreneurs ne sont pas des vrais professionnels" ?
Ce cliché reste dans les esprits malgré de nombreuses évolutions : Les auto-entrepreneurs utilisent simplement un statut juridique différent d'une entreprise dite "classique", mais il n'en travaillent pour autant pas moins, et sont tout aussi compétents ! Un auto-entrepreneur pourra vous apporter proximité, valeurs et convictions. Et pour vous convaincre sur l'aspect légal : ils ont bien un numéro de SIRET, ils peuvent même embaucher des stagiaires ou des salariés.
L'auto-entrepreneur a l'opportunité de pouvoir proposer ses services occasionnellement ou régulièrement et organise, s'il le souhaite, son travail "au jour le jour" et à distance (vous aussi vous la voyez, l'image de l'auto-entrepreneur en tongs au bord de la plage ?). Il dispose donc d'une grande liberté d'action !
Mais la réalité est bien différente pour la majorité d'entre eux : ils s'engagent sur des contrats, des prestations et travaillent bien souvent plus qu'ils ne le feraient dans un emploi salarié à horaires fixes !
Même s'il est vrai qu'un auto-entrepreneur a la possibilité de cumuler plusieurs activités, il n'y est pas obligé ! En effet, si son business est bien étudié et qu'il reste sérieux dans la gestion de sa micro-entreprise, il peut parfaitement s'épanouir financièrement . Attention toutefois à ne pas dépasser les plafonds de CA autorisés si vous souhaitez conserver le statut d'auto-entrepreneur.
Un auto-entrepreneur va acquérir des droits en fonction de son chiffre d'affaires ! S'il est artisan, commerçant ou exerce une profession libérale non réglementée, il sera affilié à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants). S'il exerce une profession libérale réglementée, il sera affilié à la CIPAV (Caisse Interprofessionnelle des professions libérales).
La gestion d'une micro-entreprise s'établit par quelques principes de base, qui peuvent facilement être atteints avec un logiciel de facturation simple et gratuit (vous vous y attendiez, non ?).
Il vous faut tenir un registre pour vos achats et pour vos recettes, et éditer des factures en bonne et due forme à vos clients.
Vous n'avez pas l'obligation d'ouvrir un compte bancaire professionnel tant que votre CA annuel n'excède pas 10 000 euros.
Vous n'êtes pas soumis à la TVA tant que votre CA ne dépasse pas le seuil correspondant à votre type d'activité.
Le montant de vos charges sociales est proportionnel à un pourcentage du CA que vous encaissez (vous pouvez effectuer vos déclarations mensuellement ou trimestriellement).
Vous déclarez vos revenus (montant total HT encaissé du CA) avec une déclaration complémentaire à celle des revenus de votre foyer fiscal : le formulaire 2042-C-Pro (pas de bilan comptable à effectuer).
Une offre de poste alléchante, des missions parfaites et un cadre idéal : seul bémol, on vous demande d'avoir un statut auto-entrepreneur, en vous expliquant que c'est pratique et qu'il n'y a aucun risque. Vous avez déjà été confronté à cette situation ?
Malheureusement, sans connaissances et informations sur le monde de l'entrepreneuriat, certaines personnes voient le statut auto-entrepreneur comme du salariat déguisé ! Et pourtant, c'est tout le schéma inverse qui fait fonctionner un auto-entrepreneur, qui va conserver sa liberté d'action pour conserver son statut.
En cas de salariat déguisé, c'est le client qui risque le plus de sanctions (indemnités, sanctions pénales, paiement des cotisations sociales, régularisation de la rémunération, etc), tandis que l'auto-entrepreneur risquera quant-à lui de devoir requalifier sa mission en contrat de travail et de rembourser les aides qu'il aura perçues en tant qu'auto-entrepreneur.
La Silicon Valley est souvent vue comme le graal des auto-entrepreneurs, l'environnement propice pour lancer son activité et devenir milliardaire (Steve Jobs, Elon Musk, on vous voit lorgner sur notre article !).
Néanmoins, nul besoin de déménager en Californie pour lancer votre micro-entreprise. Que vous décidiez de vous lancer dans un petit bureau ou dans votre jardin, (ou dans votre garage, puisque vous insistez !) l'essentiel est d'avoir l'idée qui ira de pair avec vos convictions, et qui vous donnera la passion (et la patience) de l'auto-entrepreneuriat. Cherchez à répondre à un besoin ou une envie, pour faire de vos centres d'intérêts un véritable business !
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